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LIVE-REPORT : FESTIVAL DETONATION, Vendredi 25 septembre 2015, La Rodia, Besançon (25)

Nous voilà à la mi-chemin du festival Détonation ; ce soir, l’électro résonne entre les murs de La Rodia et c’est La Friche qui reçoit le haut de l’affiche avec la soul de Selah Sue.

Mais ce sont tout d’abord les bisontins Clara Yucatan qui ouvrent la scène. Le public est déja nombreux pour écouter des morceaux en français (ce qui détonne face aux autres groupes qui choisissent une écriture en anglais).

Ils sont quatre sur scène, Claire Passard, chanteuse et guitariste, irradie de paillettes. Beaucoup de sourires échangés avec les spectateurs, y compris lors de l’incisif “j’aurai ta peau, tu verras, ce sera beau”. Un nouvel Ep (Piñata) étant prévu, nous aurons droit à un inédit. Morceau solaire en référence à Frida Kahlo.

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La foule est maintenant compacte dans l’attente de Selah Sue. Obscurité et éclats de voix sans vision sur la chanson Alive : son entrée en scène fait grimper le tensiomètre. Une fois la lumière revenue, sa silhouette est toute autant reconnaissable que sa voix, dont une choriste se fait écho à droite. La lumière verte, la diffusion de bulles de savon et son timbre contribuent à créer une ambiance enveloppante qui transporte le public, si bien que le chapiteau et l’air frais sont rapidement oubliés.

Selah Sue marie la plénitude de la soul avec ambiance festive, égrène des remerciements en français, prend une guitare sèche et réserve ses tubes pour la fin. En effet, ce sont Alone, Raggamuffin, Together et Crazy Sufferin qui termineront son concert.

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Changement de plateau, c’est au tour des jeunes mais déja expérimentés Hyphen Hyphen de venir éclairer et réchauffer la scène de La Friche. Une énergie débordante, un ton enjoué ; pour commencer c’est Santa, au chant, qui se charge d’instaurer la connivence entre le groupe et les spectateurs. Il suffit du ton grave de sa voix et de sa façon de se mouvoir pour que les titres s’enchaînent sans relâchement. Just Need Your Love, The Fear Is Blue, dès le second morceau de la setlist le public est prévenu : “on va danser ce soir”.

C’est avec joie que le groovy Cause I Got A Chance se fait entendre. On sent que leur set est déja rodé, ils savent pertinemment comment faire réagir leur public, comment le faire participer. On repère les signes qu’ils s’impriment sur la peau, matérialisant ce trait d’union dont ils se font le nom.

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C’était donc une soirée orientée pop, avec beaucoup de joie et de bonne humeur à partager. Pour ceux qui n’en avaient pas assez après 00h30 et recherchaient des sons plus violents, le combo Gomad & Monster et Dirtyphonics a résonné du côté de La Rodia jusqu’au bout de la nuit.

-Clémence Mesnier

Crédits photo : Eric

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