Qui ? Un nom hérité d’un recueil de nouvelles fantastiques de Robert W. Chambers ; un logos qui n’est pas sans rappeler la série américaine True Detective, diffusée sur HBO ; Yellow King, c’est la nouvelle formation made in Metz qui reprend le mélange blues rock, shoegaze pop et psychédélisme heavy qui va bien. Le tout sans se résumer à pâle copie des anciens— qu’ils ressuscitent sans resucées –. Six bonhommes aux destins croisés –tous membres ou membres/ex-membres de Twin Pricks, Poincaré, Dead for a Minute, Hyacinth, My Lovely Underground et CRCV – et au talent prometteur et à l’attitude underground qui refuse d’apparaitre à l’écran.
Quoi ? Prenez trois guitares mi-psyché / mi-grunge / mi shoegaze – on pense à Nirvana lorsqu’on entend les gimmicks de Dim Figures ; alors que la voix lointaine et les riffs distordus de The Calling rappellent Temple Of The Dog – , un chant clair et puissant, des solos dans tous les sens – c’est en cinquième minute et demie de My Heart Is A Bottomless Pit que ça se passe –, des nappes de synthé so 70’ qui vont bien – Omar Rodriguez Lopez n’est pas loin – , un groove métallique non sans rappeler celui de John Frusciante, un LP de trois titres longs comme mon avant-bras – disponible en vinyle (édition limitée à 300 exemplaires) jaune marbré s’il vous plait –, et vous obtenez le premier disque éponyme des Yellow King.
Quand ? Yellow King, leur premier LP est sorti le 8 juin dernier chez Specific Record.
Où ? Vous pouvez retrouver les Yellow King sur leur bandcamp – leur LP y est en vente et en écoute gratuite, celui de leur label – franco-japonais, Specific, qui a l’air bien sympathiques « Nous sommes ici pour faire plus qu’un simple gros tas de dollars . L’argent ne va pas durer, la musique si ! » – ou encore sur le tumblr de leur label : Could you be more… SPECIFIC .