Ciel menaçant et température à ne pas laisser les enfants dehors, il s’agit bien d’une soirée à l’anglaise au Transbordeur de Villeurbanne pour ce Samedi 28 Mars. Point d’Elton John ou de Robbie Williams en vue, mais la relève énervée avec Bad Breeding et les rockstars montantes Royal Blood, pour une billetterie complète bien avant la date fatidique.
À en voir la foule massée à l’entrée une heure avant l’ouverture des portes, on pressent une grosse soirée. 20h30 et les premiers sujets de sa Majesté entrent en jeu. Bad Breeding, littéralement “mauvaise éducation”, nous prouvent que le sang punk coule toujours dans les veines britanniques pour un tour de chauffe d’une demi heure sans relâche. Aucun temps morts entre les morceaux, tout s’enchaîne avec vigueur.
Une énergie digne du hardcore originel pour ce jeune groupe qui, vu leur âge, n’a pourtant pas connu l’âge d’or de la scène 80’s californienne. Bad Breeding fait donc du neuf avec du vieux devant un public qui reste timide malgré les quelques pogos de joyeux lurons qui tentent tant bien que mal de renvoyer la balle à ce groupe qui le méritait au vu de leur prestation sauvage.
Et alors que la fosse et les gradins sont archi combles, plus une place pour se faufiler, les minutes défilent en laissant l’audience s’impatienter. Quant, surgi de la pénombre, l’assommoir du duo basse/batterie commence ! Les tympans rougissent quand rugit la voix et la basse de Mike Kerr sur Hole en ouverture, suivi du très communicatif Come on over sur lequel la fosse s’est soulevée. Le son est absolument parfait et les têtes réagissent à chacun des riffs badass. On comprend dès lors pourquoi il y a eu autant d’engouement autour de leur premier album en 2014, car tout semble déjà culte comme si le public et le groupe se fréquentaient depuis longtemps !
L’heure de set paraît bien courte, mais unique album oblige, on s’en contentera. Mais ne nous y trompons pas, car tout le monde est rassasié par l’intensité qui nous a été envoyée en pleine face notamment grâce à la démonstration stratosphérique de Ben Thatcher derrière sa batterie ! On a clairement l’impression d’assister à l’émergence d’une grosse machine, future pointure de festival et bête de stade, peut-être dû à l’effet groupies des premiers rangs… Toute la soirée aura été sous le signe d’une énergie folle qui se termine sans rappel mais avec un magistral Out of the black avec lequel le groupe finit de nous en mettre plein les oreilles ! Ce concert confirme bien ce qu’en dit Jimmy Page, “Royal Blood porte le rock à un niveau supérieur” ! Sur ce, God saves the rock !
Setlist Royal Blood :
-Hole
-Come on over
-Cruel
-Figure it out
-You want me
-Better strangers
-Little monster
-Blood hands
-One trick pony
-Careless
-Ten tonne skeleton
-Loose change
-Out of the black
Texte : Benoît Gurnaud
Photos : Lucile Volpeï
Y’avait du show, le son de la bass était réglé au poil, il nous a mis une bonne claque avec ces effets et son slide au bottleneck.
Pour avoir écouter leur album et quelques lives d’eux, faut peut être pas autant exagéré comme ca dans l’article ^^.
Le son de la batterie n’était vraiment pas terrible. Les breaks pas extraordinaires, il restait au strict minimum sans chercher le risques ni les break badass à la Led Zep ou autre.
Ca bougeait sur les reprises puis les pogos et mouvement de foule se tassaient au bout de quelques secondes.
(Imagine une balle en mousse propulsée dans l’air et rebondissant sur terre)
Je m’attendait à bien plus violent.
C’est sur, ya rien à dire, le Maître Page à raison. Les mecs ils envoient du gros bois à 2… faut l’faire.
Et j’ai beau être très critique, je peux t’assurer que ca m’fait chaud au cœur de voir que le rock n’ roll rempli encore des stades !
Rock n’ roll is not dead.