Ce soir, une petite centaine de personnes ont répondu présent pour voir le nouveau phénomène rock anglais, The Struts, dans la petite salle du club de la Laiterie. Massés devant la scène, le public assiste à une première partie un peu lascive du groupe Glad And The Mox.
21h30 : Les 4 anglais originaires de Derby arrivent sur scène, super lookés, prêts à donner une grande messe de rock’n’roll et à nous embarquer dans leur univers naviguant entre glam et indie des 80’s. Ils entament les premières notes de Roll Up, le public leur réservera un accueil un peu timide au début mais il en faudra plus pour décourager le groupe qui semble déterminé à faire participer le public et à faire monter la température. Accompagné de riffs ultra-lourds, des mélodies ravageuses, d’une batterie qui percute et d’une basse bien grasse, Luke Spiller, le chanteur, paillettes aux yeux et habillé d’une veste léopard, s’amuse et danse avec un jeu de jambes remarquable. Luke est un véritable performer qui donne de sa personne en live, non sans rappeler Bowie, Freddy Mercury ou Jagger et doté d’une grande maitrise vocale. En l’espace de quelques morceaux, l’ambiance se réchauffe jusqu’à son paroxysme lorsque Luke Spiller descend de scène pour faire des vocalises avec son public, puis pour danser d’une façon hippie au beau milieu de la salle.
Les morceaux de leur premier album Everybody Wants The Struts s’enchaînent, mention spéciale pour Kiss This, Put You Money On Me et le dernier morceau joué Where Did She Go, qui restent encore dans la tête deux jours après.Le groupe nous fera aussi la surprise de jouer deux reprises, Get It On de T-Rex magnifiquement réappropriée durant laquelle la communication entre public et Luke est imparable et Rebel Rebel de Bowie vers la fin du concert. Surprenant comme des grandes influences telles que Queen, T-Rex, Bowie, Rolling Stones sont parfaitement digérées pour un groupe aussi jeune.
