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LIVE-REPORT : NOEL GALLAGHER’S HIGH FLYING BIRDS, ZENITH, PARIS (75), JEUDI 12 MARS 2015

Nous sommes le 12 mars 2015, Paris s’éveille. Mais ce n’est pas aux doux chants des oiseaux, mais plutôt au son de la guitare électrique. En effet, nous sommes au Zénith de Paris pour accueillir Noel Gallagher dans son projet solo avec les High Flying Birds. Les gens sont venus en masse, pour venir assister au concert.

 

C’est Black Rivers, un english band au rock planant, qui assure la première partie. Le chanteur sculpte des éclats de guitare et offre au public de longues poussées de voix – d’ailleurs assez semblable à celle de Peter Hayes, l’un des chanteurs des BRMC — La fosse se rempli à vitesse grand V. La guitare est supportée par un synthé bienvenu. Le couple guitare / batterie fonctionne très bien. Voyageant du rock à la pop presque semblable à celle des Libertines, le groupe fait son office et la salle est chauffée à bloc avant l’entrée de Noel Gallagher. Puis, on installe le matos. Et il y en a. A 20h59, la tension est palpable. Quand soudain, les musiciens font leur entrée en scène et balancent le gros son avec des titres de son nouvel album solo et du précédent, tel que Everybody’s On The Run ou encore In The Head Of The Moment, à l’interprétation surprenante sans son refrain fredonné. On sent que l’aventure solo de Gallagher connaît vraiment un aboutissement sur cet album et sur cette tournée. Par exemple, The Death Of You And Me de son 1er album solo, voit aujourd’hui son orchestration soignée avec une richesse supplémentaire apportée par les trois cuivres (tuba, trompette et Saxophone) – alors que sur la précédente tournée, la guitare n’était supportée que par un clavier— Des ballades viennent créer l’engouement chez un public aux anges. Sur Aka…What A Life, le public chante. Les gradins tremblent sous les applaudissements qui fusent. Il faut dire qu’en plus du son qui est très bon, les éclairagistes ont fait un travail phénoménal, avec projections et jeux de lumières multicolores qui donnent au tout, un aspect fini, propre. Malgré des transitions un peu plus froides que durant sa dernière tournée, l’ancien membre d’Oasis à la tchatche, et communique bien avec son public, ravi. Noel et les High Flying Birds alternent entre morceaux rock à la guitare électrique et ballades ou chansons d’amour plus douces, acoustiques. De même, il joue tantôt des titres de son projet solo, tantôt des titres d’Oasis tel Champagne Supernova – jouée pour la première fois en live sans Liam et qui provoque un grand moment d’émotion –  Don’t Look Back In Anger, The Masterplan – sa chanson préférée, avec laquelle il conclut magistralement le concert, et achève d’émouvoir son public.

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