Ambiance survitaminée ce soir dans le Club de la Rodia. The Wan ont revêtu leurs guitares enjôleuses aux milles couleurs, quant à Peace, les perfectos de cuirs, les Doc Martens et les T-shirts à poids augurent un pur moment de flottaison.
The W.A.N ouvre le bal. Ils affichent fièrement leur nouvelle esthétique toute de couleurs et de chiffres. Le public est là, comme pour apporter son soutien à la jeune scène bisontine. En quelques accords maitrisés, trois riffs recherchés et un peu de savoir-faire, Dorian, Alex, Simon et Timothée font bien vite danser toute l’assistance. Il faut dire que les demoiselles se sont pressées en masse pour venir voir le boys band. Groupie et fans de toujours dansent frénétiquement au son de Color Your Mind, le nouvel EP du quartet. Et c’est chose faite : le public en prend pour son grade, que ce soit cette nouvelle esthétique aux couleurs changeantes, le jeu du groupe, en constante amélioration, ou les performances vocales de Dorian. Et on danse jusqu’à emplir la salle d’une énergie phénoménale et aérienne.
Après une courte pause, qui n’aura pas permis aux demoiselles de reprendre leurs esprits, Peace fait son entrée. Doc courtes, T-shirt hippie trop long et cheveux en bataille, c’est avec Épiphone ou Fender en bandoulière qu’Harrison, Dominic, Samuel et Douglas nous invitent à les suivre avec Follow Baby. En un titre le public est sous le charme. Il faut dire que la voix du chanteur à ce je ne sais quoi d’envoutant. Les jeunes filles se pressent contre la scène, et lorsqu’il entonne Money – titre issu de leur nouvel album Happy People – de sa voix susurrée, c’est l’euphorie. Les Anglais ne s’arrêtent pas là dans leur jeu de séduction et assènent, au public déjà conquis, des gimmicks chaleureux et complétement dansants, le tout avec un groove et une modestie impressionnants. De vieux titres comme 1998 aux tempos changeants, puissants, finissent d’emporter le public, mettant le feu à un dancefloor déjà bien vivant. Sur la set list du groupe, on peut lire « Drum or Die », ce qui nous rappelle que le batteur de Peace, les cheveux dans le vent, semble issu d’une autre époque. Après un rappel fulgurant, le groupe livre ses meilleurs titres : Lovestick pour les midinettes, I’m A Girl pour ceux qui aime les bons riffs de guitares et les mélodies inhabituelles, pour finir en apothéose sur World Pleasure. Tout le plaisir était pour nous !
Crédit photo: Eric.
1 comment
Comments are closed.