Quoi de mieux pour se dorer la pilule sous le soleil californien en plein mois de février que d’écouter Allah Las ? Réponse rien.
Les 4 se sont rencontrés en travaillant comme disquaires chez Ameboa Music à Los Angeles et ont eu la bonne idée de monter un groupe pendant leur RTT. Ca ne s’invente pas. Ce groupe de psyché-surf-pop vient de sortir son deuxième album « Worship the sun » qui nous ramène à l’époque dorée des sixties ! Opus indispensable dans la discographie des gens bien élevés.
Ils sont trois et revendiquent une vision assez démodée de la musique pop. Étonnamment, ils aiment les mélodies et les refrains et, comme les Jam, les Small Faces ou les Byrds avant eux, ils pensent que l’énergie et les chansons ciselées constituent un équilibre intemporel. Chez One Way Ticket on rêve d’écrire un morceau des Kinks joué par les Smiths et publié par Tamla Motown mais on ne fait pas pour autant dans l’archéologie. Alors oui, The Coral, The Arctic Monkeys ou the Allah-Las font partie des références contemporaines et la power pop n’est pas tombée en désuétude après la séparation des Nerves auquel le groupe a emprunté le titre d’une chanson comme patronyme.
