Euromuses, en accord avec Furax Productions, présente
Il y a la un cocu, un psychopathe, un boulimique, un digicode récalcitrant, des dimanches apres-midi poussifs et plein de vieilles afaires qui font du monde, et accessoirement du deuxieme album d’Oldelaf, Dimanche, une cour des miracles ou il fait bon s’aventurer. Une fresque tendre et subversive.
Selon l’artiste parisien, il s’agit la de son projet «le plus ambitieux, le plus musical». Le plus décapant sans aucun doute, Oldelaf jonglant avec le doux-amer et les degrés, les rires francs et l’humour noir, glissant quelques mots bleus entre les lignes. Un cocktail jubilatoire, qui n’aurait pas déplu aux VRP, période Nonnes Troppo, qu’afectionne particulierement cet esprit libre et décalé.
Artiste atypique, gouailleur a l’humour ravageur, Oldelaf se fait parfois mélancolique, se rappelant avec tendresse ces dimanches apres-midi, ou l’on s’emmerde en famille, ou évoquant la peur de la solitude dans «Ca changera rien». Plus grave, dans «Stockholm», il pénetre le cerveau dérangé d’un homme qui bat sa femme : «Je m’interroge sur la demarche de ces gens qui croient faire du bien a leurs victimes».
Caustique, corrosif et sans concession, Oldelaf n’a pas fini de nous surprendre. Ce nouvel Oldelaf n’a rien d’un one man show, c’est un projet de groupe né des pérégrinations d’une bande joyeusement barrée. Dans leur studio de récréation, les musiciens ont sorti les synthés-jouets et les claviers vintage Wurlitzer, Moog et autres Juno des Bricol’boys électro, mais aussi les guitares rock, les bouts de bois folk, des cordes nylon pour la bossa, un tuba par ci, du ukulélé par la, pour proposer au final une nouvelle couleur musicale aux mélodies entraînantes d’Oldelaf. Vivement Dimanche !