Vice Records/Warner/2014
Co-produit par l’autre moitié des Black Keys, Patrick Carney, Underneath The Rainbow est le 7 ème album des bad asses d’Atlanta.
Après le succès du dernier opus Arabia Mountain paru en 2011 et enregistré sous la houlette de Mark Ronson, les Black Lips ont décidé de poursuivre dans la même lignée pour ce nouveau disque avec notamment un côté plus roots-southern ambiance parfois même country (Drive By Buddy, Make You Mine).
Que l’on rassure les puristes, le punk-flower qui a fait le succès du groupe n’est pas loin avec des titres diablement efficaces tels que Smiling ou encore Dorner Party qui, à coup sûr, déclencheront quelques mouvements de foule lors des prestations déjà dingues des bonhommes.
La collaboration avec Carney – à part un titre à la El Camino (Dandelion Dust) – enrichit le catalogue des Georgiens qui vont plus loin qu’à leur habitude avec des morceaux surprenants tels que le bluesy Boys In the Wood ou encore l’étrange Do The Vibrate influencé par les Cramps et qui aurait aisément sa place dans un film de Robert Rodriguez.
Underneath The Rainbow est une réussite. Le quatuor – malgré leur réputation scénique chaotique (qui consiste à tout démolir ainsi qu’à se rouler dans son vomi/urine) – sait composer intelligemment et par le fait élargit son répertoire sans pour autant perdre de sa superbe.