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CAROL’S COUSIN, No

Musicast/2013

Si un jour vous croisez ce cousin de Carol, vous serez peut-être surpris par son côté bourru, sa mine renfrognée. Derrière le physique de bûcheron se cache pourtant un raconteur d’histoires sensible et attachant.
D’ailleurs, Dom (son prénom) a travaillé comme bûcheron, et ce pendant quelques temps (et entre autres boulots), aux Etats-Unis. De quoi s’imprégner de l’atmosphère des vastes contrées américaines pour l’écriture de ses chansons entre folk et blues.
Le disque s’ouvre sur Barfly, un titre où se mêlent batterie, guitare, basse. C’est d’ailleurs l’un des seuls morceaux de No à comporter une partie de batterie. Comme si finalement, une guitare suffisait pour chanter ses histoires. Avec une production centrée sur la guitare et la voix, Carol’s Cousin se contente donc de ces deux armes. Les accords de guitare sont tantôt francs (My Friend qui convoque l’esprit de Johnny Cash), tantôt moins académiques (
The Bird, l’excellentSaint Of The Road), Carol’s Cousin emboitant parfois le pas de Björn Berge par cette utilisation des “open tunings” (No, In My Streets). La voix, elle, réussit à transmettre à l’auditeur la mélancolie, parfois la tristesse, des chansons. Comme une évidence, Carol’s Cousin reprend à la fin du disque Let The Music Play de Calvin Russell.

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