Vagrant/Modulor/2013
Originaire d’Austin au Texas et ancien prêteur sur gages, Joe Lewis a vu sa vie changer lorsqu’un jour il vit cette Telecaster rouge arriver dans sa boutique et qui depuis ce jour ne l’a plus jamais quittée.Il forme ainsi son propre groupe Black Joe Lewis & The Honeybears revisitant le blues, la funk, la soul façon James Brown et se faisant ainsi repérer par le label Universal Motown lors du célèbre festival South By Southwest (SXSW) en 2009.
Depuis le garçon a tracé son chemin, en est à son troisième opus baptiséElectric Slaveavec lequel il a décidé de revenir à un son plus brut et authentique.
Le son fuzz ultra saturé deSkulldigginnous envoie une première éclaboussure de cambouis en plein visage avant que le blues garage cradingue deYoung Girlsne vienne nous décrotter les cages à miel. Black Joe ressuscite James Brown le temps du morceauCome To My Partydiablement dansant, avant de jouer les Jimi Hendrix surVampire,bluesy à souhait avec un solo final à couper le souffle.
Jonglant entre le blues, le punk/garage et le R&Blues, comme sur ceHipstertout droit sorti de la période Stooges, Black Joe Lewis nous offre un album explosif où l’on est surpris à chaque nouveau morceau. Le revival de la funk et du blues s’est fait un nouveau nom et l’on espère qu’il durera.