Domino/PIAS/2013
Big Inner est l’une des belles surprises de l’année. Matthew E. White, ce gros nounours de Richmond, Virginia, vient de signer un disque à mi-chemin entre soul et folk. Coup de ♥.
En écoutant cet album, on n’essaie pas immédiatement de mettre une étiquette dessus ni de dresser une liste d’influences. On savoure donc ce recueil de chansons pleines de superbes arrangements de cordes, de cuivres et de choeurs féminins (One Of These Days). Car s’il a une voix douce, assez discrète, White n’endort pas l’auditoire pour autant (Big Love, Steady Pace).
Comme une version uptempo de Lambchop avec quelques inflections à la Marvin Gaye ou M. Ward, Matthew E. White délivre un disque soyeux qui constitue une invitation aux plaisirs de la danse, de la couette et du bain, pourquoi pas.