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LES ALBUMS 2012 PAR – F.

http://3.bp.blogspot.com/-JVCDS9PSJtQ/T30dp9laYSI/AAAAAAAACKI/blowgAjehhM/s1600/Father+John+Misty+-+Fear+Fun.jpg

Le musicien/producteur de Laurel Canyon est encore de la partie cette année puisque c’est lui qui est derrière les manettes de l’album qui est selon moi une réussite de bout en bout. Je parle de la métamorphose de J. Tillman, devenu Father John Misty et qui avec Fear Fun nous fait découvrir son univers débridé et http://www.violentsuccess.com/wordpress/wp-content/uploads/2012/02/DamienJurado-Maraqopa.jpgdécomplexé. Il est suivi de près par un de ses amis et autre membre éminent de la scène musicale actuelle de Seattle à savoir Damien Jurado qui avec Maraqopa élargit son univers. Le podium est complété par la deuxième production de Jonas Bonetta sous l’entité Evening Hymns.http://f0.bcbits.com/z/22/59/2259618261-1.jpgSpectral Dusk succède à un déjà formidable Spirit Guide et place Bonetta au côté de Bon Iver parmi l’un des meilleurs songwriters folk.

On retiendra également l’autre projet parallèle de membres des Fleet Foxes avec Poor Moonhttp://d3na4zxidw1hr4.cloudfront.net/site_media/uploads/images/review/p/poor-moon/poor-moon_png_300x300_crop-smart_q85.jpg, auteurs dans l’année d’un EP et d’un LP éponyme lumineux. La réunion de Neil Young et du Crazy Horse aura démarré un peu mollement avec Americana, mais le Loner cachait sous sa botte un Psychedelic Pill énorme, une des meilleures production du canadien et de son back band de luxe depuis le http://wac.450f.edgecastcdn.net/80450F/ultimateclassicrock.com/files/2012/09/Neil-Young-Warner-Brothers.jpgsiècle dernier. Le folk est comme toujours omniprésent dans nos lignes, et même quand il s’électrise, on reste accroc et on passe en boucle The Bloom & The Blight des http://louderthanwar.com/wp-content/uploads/tg.jpgTwo Gallants. Il y en a un qui s’est séparé (momentanément) du duo qu’il formait avec sa soeur pour sortir un disque où les ombres de Dylan et de Neil Young plânent, à savoir http://www.theartchemists.com/wp-content/uploads/2012/10/AngusStone_Cover.gifAngus Stone avec Broken Brights qui démontre tout le talent du barbu hirsute.

Du côté des valeurs sûres, on nommera le folk hispano de Calexico avec Algiershttp://www.pias.com/fr/wordpress/wp-content/uploads/2012/09/Calexico-Algiers-SMALL.jpg ,la power pop des toujours très appréciés Nada Surf pour un The Stars Are Indifferent To Astronomyhttp://img3.cityslang.com/cache//13/13/c_2000x2000x375197x1326239405xNadaSurfCoverWEB.jpg qui ne laisse pas indifférent et la confirmation Family Of The Year et sa pop rafraichissante et contagieuse(Loma Vista).http://www.laquenelleculturelle.fr/PochettesCD/Familyoftheyear-Lomavista.jpg

2012 est aussi synonyme d’un certain revival de la soul qu’elle soit modern avec http://static.musictoday.com/store/bands/3213/product_medium/AZCD01.JPGAlabama Shakes (Boys & Girls) ou lorsqu’elle rend hommage aux grands noms grâce à Michael Kiwanuka (Home Again).http://4.bp.blogspot.com/-NW9-ONwcBSM/T2zqJzDkSBI/AAAAAAAAAE4/3qiSeZ_Lkuo/s1600/Michael-Kiwanuka-Albumcover-Home-Again.jpg

Ne voulant pas que ce billet soit sexiste, je garde pour la fin les deux petits minois qui sont venus doucement carresser nos oreilles, les douces http://filtermagazine.com/images/uploads/SharonVanEtten_Tramp.jpegSharon Van Etten qui nous a mis une bonne Tramp et Hannah Cohen [soupir…] qui a bercé l’enfant en nous (Child Bride).http://bellaunion.com/wp-content/uploads/2012/04/HC_cd_final01smaller-1024x1024.jpg

Toutes ces réussites ne sauront cependant cacher la grosse déception de l’année qui pourtant vient d’une artiste que nous sommes prêts à protéger corps et âme et corps: Sun de Cat Powerhttp://2.bp.blogspot.com/-FjU9kXzdcmE/UC3t_W8jkQI/AAAAAAAACKM/JlwncjA5QJs/s1600/ole-773-cat-power-sun.jpeg sonne comme un album râté, un changement de direction qui laisse comme un trouble. Mais on a confiance en Chan pour retrouver son talent, une fois ses quelques soucis annexes réglés.

Et que ne serait la musique si elle ne pouvait prendre vie sur scène. Et cette année, après avoir fait le tour des salles et festivals, on retiendra le grand format Pearl Jam toujours aussi généreux et énormes, ou la fragilité néanmoins puissante de Leslie Feist ou d’Alela Diane. Mais les grands moments ont été servis par les mêmes qui nous ont donné les albums de l’année: les prestations intimistes de Damien Jurado et de Father John Misty en solo, mais surtout ce dernier avec son groupe avec lequel l’ater égo de Joshua Tillman prend réellement vie et qui aura séduit la petite centaine de spectateurs du Fri-Son en ce début décembre.

Un grand cru 2012. On espère que les Mayas se sont trompés que 2013 sera encore meilleur.

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