Universal/2012
Matthieu Chedid signe un titre rock et entrainant qui rappelle étrangement ce groupe qui a cartonné cette année avec le tube Lonely Boy…
Après une B.O. en compagnie de Vanessa Paradis (Un Monstre A Paris), le chanteur à coiffure en forme de treizième lettre de l’alphabet a chopé le Mojo par les cornes, ou plutôt sa guitare pour nous servir un tube de plus, bien sûr, mais un tube vigoureux, qui a la pêche et qui la donne. Les vocaux haut perchés sont nerveux, les rythmes galopent. Cependant, à l’écoute de Mojo, on ne peut s’empêcher de constater que Chedid a du se passer les Black Keys en boucle. Il y aussi ce petit côté heavy metal grandiloquent sur l’intro. L’inévitable solo de guitare y est également grandiloquent, exagéré. Les petites influences d’aujourd’hui (The Black Keys, donc) et d’hier (Van Halen ??) font de ce Mojo un tube en puissance, un brin too much, mais bon, comme on dit, on attend la suite.