Warner/2012
Certes, ce disque a déjà été chroniqué dans ces pages. Seulement, le côté satirique de Mr D. n’a pas été perçu par tout le monde. Alors pour corriger cela et ainsi rentrer un peu plus dans le cahier des charges d’un article en bonne et due forme (ou bonnet du forme ?), voici donc la review du nouveau Linkin Park. Enfin, “nouveau” est un bien grand mot. Car si la forme de la rédaction de ces quelques lignes va changer, le fond sera le même. Car il faut avouer que depuis leur premier album Hybrid Theory, Linkin Park nous sert la même soupe néo-métal comme cela était dit. Et on se demandera toujours comment Rick Rubin, l’homme à qui on doit des immenses Licence To Ill, Blood Sugar Sex Magik ou encore American Recordings se perde là-dedans? Je veux bien que parfois il faut faire de l’alimentaire mais je doute que le barbu ait besoin de ça. Pour en revenir plus concrètement à Living Things, il suffit juste de prendre les restes des productions de Linkin Park, de les mélanger et de les assaisonnner de synthés à tout va, jusqu’à l’indigestion. Après, on ne va pas citer inutilement ça et là un titre de chanson tant elles se ressemblent toutes, avec cette alternance de couplets rap de Shinoda et de refrains criés de Bennington. Mais bon, on sait pertinemment que ce disque aura du succès dans la cour des collèges (j’irai pas jusqu’à celle des lycées quand même) ou vers ceux qui jurent que la vrai musique est sur MTV.
Voilà, en espérant que cette chronique est plus conforme à ce que certains en attendent. Et qu’ils se rassurent, aucune rénumération n’est versée pour qu’on ponde des trucs pareils.