Epic/Sony/2012
Titre à rallonge (vous reprendrez bien un peu votre souffle ?), pochette torturée, chansons impeccables, Fiona Appleis back.
On avait laissé la New-Yorkaise avec The Extraordinary Machine, disque qui n’avait d’extraordinaire que le titre et les difficultés survenues pour le sortir. Autant le dire tout de suite : Fiona Apple a pris cher. A en juger par les photos glanées ça et là sur Google. Amaigrie, le teint blafard, Fiona accuse physiquement le coup d’une existence compliquée sur laquelle on ne reviendra pas car comme disait le commentateur, cela ne nous regarde pas. The Idler Wheel, pour faire court, est probablement le disque que les fans et la critique attendaient. C’est en effet une Fiona Apple vocalement forte que l’on retrouve sur Every Single Night, le premier titre et single à la vidéo plus que bizarre. Entre la chorale indienne et quelques accords de piano, la formule fonctionne à nouveau. L’Américaine s’amuse avec ses cordes vocales, Daredevil le prouve. Si elle se lâche sur celui-ci, elle calme le jeu l’instant d’après. Valentine est ainsi une jolie ballade parcourue par de beaux moments d’émotion. Même si elle marche fort bien (Werewolf), Fiona Apple ne se contente pas de la formule piano-voix, proposant quelques inflexions jazzy de bon aloi (Left Alone), flirtant avec le cabaret (Periphery), l’électro (Regret) et le délire vocal (Hot Knife). Fiona Apple is back, vous disiez ?