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LIVE REPORT: IZIA, La Rodia, Besançon, Vendredi 24 Février 2012

2 ans après avoir fait transpirer les murs du Cylindre, Izia revient en terre bisontine pour la tournée accompagnant son second album,

La Rodia fait une nouvelle fois salle comble pour accueillir la cadette du clan Higelin. Et pour chauffer le public, les locaux de Tennisoap ont offert une demi-heure de rock explosif, une setlist carrée, faisant la part belle aux morceaux du fraichement sorti Our Minds Hide Ghosts. Le temps de la traditionnelle bière de changement de scène, c’est l’occasion de voir encore un paquet de spectateurs arriver, notamment une formidable chevelure d’un rose impossible à louper. Puis il est temps de rejoindre la grande salle pour voir enfin sur scène l’avenir du rock hexagonal. Courte vétue d’un short taillé au couteau dans un pantalon (oui ,oui: il y avait bien un short), cultivant une certaine ressemblance avec Janis Joplin avec sa coupe de cheveux faussement négligée, la chanteuse dégage un charisme certain sur scène. Elle joue de son corps et envoie de gros morceaux rocks, plein de verve (Baby qui devient en live un morceau fleuve). Bien que porteuse de la “crève”, la brunette est montée sur pile et ne semble pas se fatiguer. On sent qu’elle prend un plaisir sincère à être là. Et ne se cache pas pour l’exprimer. Et c’est peut-être là où ça coince. Bien qu’elle dise avoir fini sa crise d’ado, il existe un grand écart avec une partie du public, dont certains las des intermèdes déclaration inter-morceaux préféreront quitter la salle avant la fin du set, histoire de rentabiliser la consigne de leur verre réutilisable. Ceux qui resteront profiteront de la voix toujours énorme d’Izia, qui comme en studio est plus maitrisée, permettant d’offrir aussi bien de bons gueulards Let Me Alone ou Lola qu’un plus clame You Love Is A Gift. Et les musiciens n’hésitent pas non plus à s’éclipser pour laisser la jeune fille, épaule dénudée, réaliser seule à la guitare l’intro d’un grand Life Is Going On. Et on sent ensuite une assemblée totalement acquise à sa cause quand elle se met au piano pour entamer les premières notes de So Much Trouble, qui malgré son jeune âge est désormais un classique de la jeune Higelin. Seule déception, au niveau de la setlist, l’absence d’un pourtant autre classique, Back In Town.

Izia aura donc délivré un show plein de fougue, qui bien qu’ayant eu du mal tout de même à conquérir son public,aura en fin de set su gagner de nouveaux admirateurs.

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