Columbia Records/2012
Le duo anglais so sexy est de retour avec un album attendu, qui a déjà eu droit à un bon échauffement l’été dernier sur les scènes des festivals. Et on parie fort qu’ils remettront le couvert pour la prochaine saison festivalière à venir. Apliquant la même recette que pour We Started Now, Katie White et Jules De Martino développent une pop énergique, dansante, qui se marie avec d’autres styles musicaux. De la hip hop ultra efficace Hang It Up ou de Guggenheim à la indie Give It Back nous rappelant les B-52’S, Sounds From Nowheresville accompagnera nombre de déhanchés et autres mouvements corporels. Ajoutez à cela une pointe de dance (Silence), une guitare funky (Hit Me Down Sonny), une rythmique reggae (Soul Killing), un peu de dance (One By One) on trouve de tout dans ce grand melting pot (pop?) musical, certainement la fameuse Nowheresville. Malgré un final moins convaincant voir carrément loupé (une mièvre Day To Day qu’aurait pu chanter une chanteuse blonde pour adolescente ou Help une faible ballade teinté d’électro, et je ne veux pas parler du violon de In Your Life), les Ting Tings délivrent une production fraiche, idéale pour accompagner le dégel. Elle va à coup sûr devenir la meilleure amie des balladeurs numériques pour la reprise sportive printanière. Et on s’impatientait de revoir les grandes chaussettes et le petit short de la miss White…