Cinq 7/Wagram/2011
Humblement interprêtées, les premières chansons d’un jeune homme à suivre, Alan Corbel.
Après un premier EP produit par Edith Fambuena (ex-Les Valentins et derrière les manettes de pas mal de disques d’Alain Bashung à Etienne Daho en passant par Doriand ou encore Miossec), la réalisation du premier opus de ce Français a cette fois été confiée à Bertrand Belin, fin guitariste, auteur lui-même de quelques bons disques.
De finesse il est d’ailleurs question dans ce disque, tant Corbel trousse avec délicatesse une dizaine de titres soyeux. J’en veux pour preuve le premier morceau de Dead Men Chronicles, intitulé Children Of The Sun, où la voix de Corbel se marie avec une guitare, un piano discret et une batterie feutrée. On sent l’influence anglaise très forte sur Muse ou Time To Lose, deux autre belles chansons aux arrangements que Keren Ann affectionnerait.
Bref, en une poignée de chansons à l’ambiance crépuculaire, Alan Corbel réussit à nous faire entrer (et rester) dans son univers pop-folk doux-amer.