Atlantic Records/Warner/2011
Déjà dix ans que Staind déboulait avec It’s Been Awhile. Depuis, on n’avait un peu mis de côté Aaron Lewis et ses potes. Ceux-ci continuent pourtant leur carrière, au rythme d’un album tous les trois ans. On se plonge donc dans Staind avec curiosité. Dix titres, 42 minutes de son lourd comme on aime s’en prendre de temps en temps dans les tympans.A l’exception de la dernière piste Something To Remind You, pas de ballade. Eyes Wide Open nous réveille avec sa guitare lourde et tranchée, Lewis crie plus qu’il ne chante. Un bon décapant. Parfois un peu conventionnels (Not Again sonne comme la chanson étiquettée “néo-métal” qu’affectionneront les fans de Linkin Park), Staind se font plus intéressants lorsqu’ils se laissent aller au gré de leurs influences. Ainsi Failling est un très bon hommage à Alice In Chains, Now un retour au heavy metal des 80’s avec son solo de guitare et son riff strident. Staind n’est certainement pas un album exceptionnel, le louper ne sera pas une grave erreur. Mais il n’en est pas moins un bon petit défouloir.