Logo Sensation Rock

ANNA CALVI, Anna Calvi

Domino/PIAS/2011

Le buzz du début d’année autour d’Anna Calvi retombé, revenons sur cet opus paru en janvier, avant le passage très attendu de l’Anglaise sur la grande scène des Eurockéennes.

Estampillée comme une héritière de Jeff Buckley au féminin, et même si on peut parfois trouvé une parenté à l’ange disparu, Anna Calvi parvient à créer son univers. Et à l’écoute de l’opus, on se rend compte du pouvoir de composition de la blonde. Si on devait faire un rapprochement vers une artiste contemporaine, ce serait sans aucun doute à PJ Harvey.Hasard ou non quand on sait que c’est Rob Ellis, ancien batteur de Polly Jean qui a produit cet album.

Anna Calvi c’est d’abord une ambiance inquiétante, où on sent la présence d’Ennio Morricone (No More Words, Blackout). Il ne serait d’ailleurs pas étonnant de retrouver ces morceaux dans la B.O. du prochain Tarantino. Suzanne & I est une chevauchée héroïque idéale pour illustrer un western moderne. Formidable compositrice, elle crée des envolées vocales portées par son timbre grave et des mélodies aériennes aux accents Buckleyiens (l’immense The Devil).

Encensée par la presse spécialisée (Télérama, Les Inrocks), Anna Calvi n’a donc pas volé ses éloges. Elle réussit un mariage parfait entre la sensibilité de Jeff Buckley et la force féminine de PJ Harvey. Réputée pour occuper la scène de son aura, elle sera sans aucun doute une des grandes attractions du festival belfortain le 2 juillet prochain.

Total
0
Shares
Related Posts