Arts & Crafts/PIAS/2011
Estampillé folk-américana, le trio canadien délivre une partition qui sent pourtant le blues.
Formation atypique, comme avait pu l’être Morphine à son époque, Timber Timbre fait cohabiter guitare, batterie et violon, l’ensemble parfois habillé de harpe. Le tout accompagnant une voix s’apparentant à Leonard Cohen ou Morrissey, voire parfois aux Tindersticks.
Le résultat est un album qui sent les caves enfumées d’un club nocturne de New-York.
Opus calme et posé, les compositions forment un ensemble homogène. Mais presque trop homogène, et certains pourront trouver le temps long à l’écoute de ce Creep On Creepin’ On, malgré la présence de bons morceaux, comme l’excellent Black Water.
Album de bonne facture tout de même, il est l’occasion de s’ouvrir un peu plus à un blues sincère et sans cliché.