RCA/Sony/2011
Le nouveau The Strokes sera-t-il également le dernier ? On peut se poser la question à l’écoute de ce quatrième album des New-Yorkais.
Enregistré dans des conditions surprenantes : les membres du groupe en session studio envoyaient les bandes à Julian Casablancas qui y posait les voix. Et ceci se ressent dans les morceaux où on sent un Casablancas encore plus nonchalant qu’à l’accoutumée. Ceci n’empêche pas le combo de produire quelques morceaux sympathiques. L’ouverture Machu Picchu fleure bon l’éléctro des années 80. Le premier single Under Cover Of Darkness est dans le plus pur style des Strokes avec son petit riff de guitare sur une rythmique assez rétro, tout comme ce Two Kinds Of Happiness qui nous renvoie une nouvelle fois dans les eighties. En revanche, on s’ennuie parfois profondément comme sur Call Me Back qui bien que ne faisant que 3 minutes en parait le double. Le morceau le plus abouti de l’album restant le final Life Is Simple In The Moonlight, superbe morceau électro qui aurait pu figurer sur l’album solo de Casablancas. Ce sera la seule fois peut-être où on sentira un morceau composé par un groupe soudé.
En conclusion, un album moins pire que ce que à quoi on pouvait s’attendre mais qui aussi laisse l’avenir du groupe en suspens.