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Oasis version 2.0, la révolution n’a pas eu lieu.
Les plus optimistes dont je fais partie, pensaient que Liam Gallagher émancipé de son frère allait nous apporter de nouvelles perspectives musicales, que Andy Bell nous rappellerait les grandes heures de Ride. Que les survivants de l’ancien quintet allaient continuer sur l’envolée psyché de « Dig Out Your Soul ». Et bien non. Et à l’écoute de cet album, on se rend encore plus compte du pouvoir qu’exerçait l’aîné des frères Gallagher sur le groupe mancunien.
Alors certes il ne fallait pas s’attendre à un nouvel album d’Oasis. Ce n’en est pas un. On sent un groupe qui justement voulait se démarquer de cette image mais qui n’y arrive pas. Les tics sont toujours là, genre le pompage des influences comme « The Roller », très (trop?) « Instant Karma ». Ou encore « The Beat Goes On » qu’on croit avoir déjà entendu sur un album des Beatles.
Il y a toujours des titres efficaces comme l’ouverture « Four Letter Word » ou le premier single « Bring The Light ». « For Anyone « est une petite ballade efficace. « Kill For Dream » un slow dans le plus pur style oasisien, présent sur chacun des opus du groupe.
Bref un album qui n’est pas mauvais, mais qui n’est pas bon non plus. Rien de révolutionnaire mais qui contentera les fans d’Oasis. Mais si vous voulez du nouveau, passez votre chemin.